Rizières
Le premier janvier après-midi, au quartier de Tinh Túc (enregistreur numérique).
Rizières en terrasse en contrebas de la route. Certaines ont leurs soutènements en pierre sèche, ou au minimum renforcés par des pierres, l’étanchéité étant assurée par la terre argilo-sableuse. Un système de canaux amène l’eau d’une source, et de terrasse en terrasse, des passages pour l’eau sont ouverts ou fermés par de grosses mottes.
Par ailleurs des morceaux de versants sont occupés par des forêts de gros bambous qui sont là en abondance. Les habitants les exploitent, les coupent, les débitent en tronçons d’un mètre de longueur qu’ils serrent en fagots. Ils seront vendus dans la plaine pour être refendus et entrer dans des vanneries. Le cylindre creux pourra aussi être utilisé, en supprimant les cloisons à l’intérieur, comme nasse à anguille : le poisson y pénètre et n’arrive plus à reculer.
On a photographié un myrte tomenteux, dont les nervures des feuilles sont très marquées en creux, les fleurs sont roses, et les petits fruits oblongs rouge pourpre. Hung nous montre une autre espèce de bambous plus petits que ceux décrits plus haut, de 2 à 3 cm de diamètre : Hung dit que ce sont ceux dont les pousses ont le goût le plus fin.